Un petit parasite, mais qui retient l’attention depuis quelques années et qui fait vivre un enfer aux apiculteurs. Le Varroa destructor est sur toutes les lèvres, particulièrement cette année. Il a fait de nombreux dommages dans les ruches québécoises, décimant de nombreux cheptels d’abeilles. Pour bien comprendre l’étendue et la gravité de la situation, nous vous avons préparé une revue de presse complète à cet effet. Selon des données préliminaires, 40 % des colonies ont été perdues au Québec. En Ontario, ce serait plutôt 50 % des colonies qui n’ont pas survécu à l’hiver 2023-2024.
Comme les abeilles sont essentielles à l’écosystème alimentaire, il est nécessaire de saisir l’impact de ce petit parasite dans le quotidien des colonies.
Qu’est-ce que le varroa?
Le Varroa destructor est un acarien qui provient d’Asie. Il est arrivé dans la province dans les années 1990. On en retrouve dans les ruches partout sur la planète, à l’exception de l’Australie.
Le varroa est défini comme étant un ectoparasite. Cela signifie que c’est un parasite externe dont la survie dépend uniquement des abeilles mellifères, sur lesquelles il se dépose. De couleur rouge et de bonne dimension, on peut le distinguer facilement à l’oeil nu.
Une fois entré dans la ruche, il se fixe sur les abeilles adultes et les larves. Il se nourrit avec les liquides organiques de ces dernières. De cette façon, le varroa va transmettre des malades aux abeilles, dont le virus de la maladie des ailes déformées. Affaiblies, les abeilles ne peuvent plus voler normalement, ce qui affecte leur longévité.
Comment protéger les abeilles et les ruches du varroa?
Le varroa est un parasite ravageur. Comme mentionné précédemment, près de la moitié des colonies d’abeilles de la province ont été décimées par ce parasite. Sa présence dans les ruches est dévastatrice.
Il est donc essentiel que les apiculteurs adoptent des pratiques de lutte intégrée pour protéger leur cheptel. Mais compte tenu des mortalités importantes observées ces dernières années, les techniques actuelles doivent être repensées pour assurer la survie des abeilles mellifères. Différentes entités, autant les gouvernements que les centres de recherche en agriculture, travaillent pour trouver des nouveaux traitements efficaces pour lutter contre le varroa. Les recherches se font aussi dans le but de ne pas trop nuire au bien-être de l’abeille et à l’ensemble de l’écosystème.
C’est un grand défi, certes, mais tout de même indispensable pour assurer la survie des abeilles (et par le fait même de toute la chaîne alimentaire) et la possibilité d’obtenir du bon miel en bonne quantité chaque année!
Pour en savoir plus, consultez cette ressource : https://www.ontario.ca/fr/page/varroa